L'action se passe sur ces montagnes qui accompagnent le Saint-Laurent ou rien ne bouge depuis le BigBang a part la vie naturellement.
Pour monter là c'est officiel faut pas qu'tu mette ton plus beau linge, sac a comis, foule St-Michel, falaises a pic en face de singe.
Mais rendus là c'est pas mal beau, avec des arbres gros comme ça. C'est là qu'la lune fait ses plus beau show, lune après lune à vivait là
Indienne, métis, tu l'sais pas. Dirais qu'Est là depuis toujours. À décendait a fin du mois chercher son chèque et de l'amour
Fille de trappeur d'la nuit des temps, de leur histoire y'a rien d'écrit. Chose est certaine y'ont sacré l'camp quand y'ont bâtis l'moulin a scie. Sauf elle, sa vie ce passe ici.
D'ailleur personne n'a les yeux sur son domaine, peut-être un jour une pente de ski, même la, trop loin, ça vaut pas la peine.
Pour le moment l'monde est content, l'moulin roule sur trois chiffres. Y mange des arbres y chie d'l'argent.Tabbo ta gueule pis cache ton lit.
On va attendre, on verra ben. Chercher son bois...Trop trop cher. Tous l'monde sait qu'une forest vaut rien tant qu'est pas à terre.
En bas pourtant la forest s'enffuyait sous les lames de l'Acier. La loi des moulin est ainsi faite que toute forest n'est pas assez.
L'signal est vnu des camionneurs. Tanné d'aller toujours plus loin Y veulent se faire payer a l'heure... pour casser la croute, ça prend du pain.
Ouin, le bois est rare ça c'est un fait, on est rendu presque a toundra. Les stocks baissent, faut faire de quoi... Aller en haut, c'est en plain ça.
Priorité l'moulin a scie, réalité qui tombe sur l'sens. On va avertir l'Abenaki, lui expliquer les circonstences.
Un diplomate, un diplomé en coupe a blanc, un ingénieur. Laissée moi la j'vas y parler, propre et polis comme un acteur
Bonjour j'm'appel Sylvain Rondain, J'm'en viens vous dire qu'on viens bucher, mais par chez vous on va être fin, on va n'en prendre, pis n'en laisser.
À Dit :S'cusez, j'comprend pas tout, vous d'mandez ma permission ? Vous v'nez me dire vous êtes chez nous... dans ce cas la monsieur c'est non
Y dit ...chez vous... faque montrez moi vos titre de propriété.
À dit :Mes encêtre étaient là avant l'invention du papier.
Y dit :L'village y fait sa part, on est d'service non après tout.
À dit : Ça, ça marche d'in deux bord, vous payez rien pour être chez nous.
Quand y'ont sus ça en bas d'la côte, a brasserie. A ben l'ingrasse, ça manque un peu d'politesse. A prend d'un bord, à donne pas d'lautre, d'la vrai sagesse de sauvagesse.
On va y payer son party d'fun. On pense a d'quoi, on tiens ça mort. L'écran géant, l'homme au forum, après souper, le sport c'est fort !
On s'passe le mot dans la confrérie, partout ou s'quelle est, partout ou s'qua va : à l'épicerie, à pharmacie; on fais semblant qu'elle est pas là.
Une tête heureuse se laisse convaincre que lui y pourrait sauver l'village. En plus, c'Est agréable, t'a rien qu'à lui rendre tes bon hammages.
Dehors la lune veut boire d'la bière qui y monte a tête tout doucement. Y sent s'exhausser sa prièere, devenir quelqu'un finalement.
Faque y se déguise en bon garçon, grimpe la montagne, la lune est soul. Le v'la qui s'approche de la maison, sa tête a fume sous la cagoule.
Y'en a déja pêté des gueules en sang, oui mais c'était toujours des hommes. La s'qu'aperçoit, s'comme ça momant. son coeur déborde vrai solo d'drum.
S'y y s'écoutait parler y vrirais d'bord, oui mais après quoi dire au chum. Faque y s'envoie une shotte de fort et clanche à l'intinc minimum.
Le chien d'abord : viens ici viens ici... pendue vite faite drette au portail. Défonce la porte j'entand des cris... on laissera faire pour les détails.
Le lendemain soir noir de colère a se dirige vers l'école. Un bouquet d'femme en cours du soir ; pastel batique et pti pot d'colle.
La pause café, en plein milieu, elle surgis L'abénaki. Mon douc Jésus qu'essé qu'a veut. Elle sais qu'elle savent, pourquoi et qui.
À dit : Un de vos homme est infidèle, j'en suis témoi préviligié. J'veux qu'on l'trouve qu'on y rappel qui a oublié de m'tuer.
Les femmes on j'té les yeux par terre, cherchaient une raison dans poussière. Une dit :
Comme toute réponse elle fut mauvais. Sans état d'ame y sont monté avec des machines japonnaises. 30 jours, 30 nuits : forest ouvrable.
À la brasserie, les mâles en trans, fin d'la 3eme c'est 3 à 2, pus d'gardien. Elle s'avance, débranche l'écran, les yeux din yeux.
À dit : j'ai tout perdu, c'est qui dites le. ATTAQUE MASSIVE DE SILENCE. Mais j'vais garder ma dignitéc'est qui dites le c'est la dernière chance.
Abenaki ti coeur après neuf heure. Y partent a rire, a se fait barrer. A sort dehors, a pue l'malheur. Y r'brance l'écran Kin y'ont scoré !
La nuit est noir, a suit son plan. A sort sa drill zuiii zuii, zuii zuii. À vis les portes, sont en pins blanc, ça pas été long.
Voici la suit. Prolongation, la tension monte, la dernière game d'un quatre de sept, dans la clameur d'un ;ance et compte, le galon d'gaz et l'allumette
L'ENFER. Que les yeux pour pleurer car c'était sérieu. Et dans l'écho d'la vallé, les trocks a feu, les s'crise de beu.
A se cache jsuqu'à l'enterrement, au cimetière, et oui la v'la.
À dit : J'lai pas trouvé malheureusement, y doit être au ciel...j'veux y aller à tend une corde PENDEZ MOI !
Les veuves se dressent et se regardent, scruttent l'horizon, le scruttent encore, le scruttent toujours, oui mais PUS D'ARBRES.